AHMED BEN DHIAB A.B.D. PRODUCTION

BEN DHIAB AHMED

celebrazionefestival@alice.it 
 
 


Film : Ahmed Ben Dhiab tel qu’en lui-même

Ce film autoportrait de 63 minutes, produit par ABD et Celebrazione Festival, en langues française et italienne, invite au voyage dans l’imaginaire et la création de cet artiste polyvalent et touche-à-tout, qui mêle, avec un rare bonheur, la peinture, le chant, la musique et la poésie, qui sont autant de partitions célébrant l’art, la lumière et la vie. 
Il faut s’aventurer sur la voie ouverte par Ahmed Ben Dhiab en prenant en compte toutes les facettes de son travail, de sa recherche et de a quête spirituelle pour mesurer l’interdépendance des expressions de son imaginaire et de sa pensée. Comme le souffle qui emporte le derviche tourneur dans un élan irrépressible, sa voix profonde et reconnaissable engendre des vibrations en lien avec la main qui va écrire, peindre, dessiner…










Un artiste polyvalent et touche-à-tout: performance avec Katia Légeret. 

L’artiste est un, en même temps qu’il s’incarne dans des figures appartenant au mode musical, pictural et littéraire. Il charge les différents médiums et matériaux qu’il utilise d’une force mentale liée au corps, propre à engendrer des formes qui se complètent, en entrant en résonance. Et revendique son appartenance première à une source qu’il désigne et vit comme sacrée, celle du soufisme, et qui détermine sa démarche artistique et sa marche solitaire. L’artiste, imprégné par la transe et l’apaisement du soufisme, exprime les grandes aventures de l’humain rêvant l’autre cosmique et prochain, dans une œuvre qui fait dialoguer l’Orient et l’Occident.
Outre des séquences consacrées à ses propres travaux, le film d’Ahmed Ben Dhiab présente des témoignages de l’acteur Michael Lonsdale, de l’écrivain Ghislain Ripault, de la poétesse Francesca Limoli et de l’artiste performer Massimo Mori, qui l’ont connu et accompagné dans ses périples artistiques et spirituels.
Né à Tunis en 1948, Ahmed Ben Dhiab vit à Paris depuis 1970. Membre sociétaire de la Sacem, il est directeur artistique de Celebrazione Festival, en Italie. Il a été collaborateur, concepteur et directeur artistique avec divers institutions culturelles en Europe et peintre restaurateur de la Grande Mosquée de Kairouan, en Tunisie.
Il a également une importante discographie consacrée à la poésie mystique arabe.
Depuis 1974, il a exposé ses peintures en France, Italie, Pays-Bas, Mexique, Brésil et États-Unis… Certaines de ses œuvres font partie de collections, publiques et privées.
Il a aussi publié de nombreux livres de poésie, catalogues de peintures et livres d’art…
En tant que chanteur vocaliste, il s’est produit dans plusieurs festivals de musique à travers le monde.


I








 ‘‘Poèmes pour Raoudha’’ de Ben Dhiab ou l’unicité du chant

Poète, peintre et vocaliste résidant entre la France et l’Italie, où il a fait l’essentiel de sa carrière artistique, Ahmed ben Dhiab vient de publier un nouveau recueil intitulé ‘‘Poèmes pour Raoudha’’, (éd. L’Harmattan, Paris, 2018).

Dans ces poèmes à la fois tendres et douloureux, l’enfant du Bardo n’oublie pas d’où il vient et ni la tragédie de ces enfants «brûleurs de vagues/qui n’auront jamais touché/leur Ithaque fantasmée/ô Lampedusa madre/il te reste le silence l’absence/et des cadavres sans linceuls».

Poète de l’amour et du silence, mais aussi de la solitude des êtres et de la douleur partagée des âmes errantes, Ahmed Ben Dhiab est l’auteur d’«une œuvre poétique qui s’affirme progressivement dans son rôle de médiatrice de l’art au sens intégral du terme.»

‘‘Poèmes pour Raoudha’’ laisse pénétrer les effluves du réel, de l’incantation et du mystère d’exister. «Les traits et traces de son écriture dansent, chantent et s’incarnent dans la couleur. Couleur captée lors de plongées en soi, ce qui crée la dualité introspection et projection dans le vital. Avec une conscience blessée par tant d’atteintes à la dignité de l’être, le poète se rebelle mais apprend à maintenir l’équilibre entre exaltation et dissolution dans l’univers», écrit Michel Cassir dans le quatrième de couverture de l’ouvrage. Il ajoute, soulignant un autre aspect de la personnalité et de l’œuvre de l’artiste, qui est empreinte de spiritualité enracinée dans la terre d’islam mais ouverte sur l’universelle intelligence : «Avec une forte empreinte soufi, Ahmed Ben Dhiab est dans l’unicité de son chant qui englobe les traverses et conquêtes du souffle humain.»

Un livre chargé d’humanité. Un puissant testament d’espoir. Le poète Ahmed Ben Dhiab traverse notre époque, notre monde entre Méditerranée et terres de mémoires d’Asie centrale. Son incantation se tisse échos de Rumi, de Char, de Lorca. «Ces voix transfrontalières se mêlent à son territoire de silence intime, peuplé aussi des présences dissipées au passage des frontières de la mort. L’ouvrage de Ben Dhiab porte en lui la profondeur d’une conversation avec l’éternité», souligne un critique italien.


Né en Tunisie, Ahmed Ben Dhiab a publié plusieurs recueils de poésie, notamment dans la collection «Levée d’Ancre» de l’Harmattan. Il est aussi peintre, musicien, chanteur et réalisateur de films. C’est un véritable homme-orchestre, inventeur de vases communicants. Il dirige, depuis 1998, à Milan, le festival « Celebrazione« , avec la poétesse Francesca Limoli.


Les livres d’art et de poésie de Ahmed Ben Dhiab et Francesca Limoli 

‘‘Canti-Chants’’, le 6e livret d’art 2018 du Tunisien Ahmed Ben Dhiab et de l’Italienne Francesca Limoli vient de paraître, en édition limitée, en Italie.

Les éditions d’art, animées par deux artistes: Ahmed Ben Dhiab, poète, peintre et vocaliste tunisien, et son alter-ego italienne Francesca Limoli proposent des livres d’art à tirage limité. Qui font la part belle au dialogue de la poésie et la peinture, qui se répondent et se confondent dans une création originale pour offrir aux amateurs d’art et aux collectionneurs le livre d’artiste : une expérience plastique, poétique et typographique.

Une vraie collaboration entre le peintre et le poète, dont l’objectif est de créer un livre de dialogue où le visuel et le textuel célèbrent la beauté, nourriture spirituelle dont nous avons besoin.

Comme dit André Saurés: «Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.»



 
 



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